Aujourd’hui, je me suis enfin senti en Espagne !
Comment se croire ailleurs, dans les rues de Pampelune toujours à l’ombre, étroites et cachées du soleil par les grandes façades peintes des immeubles, aux fenêtres desquels sèche le linge des familles.
Comment se croire ailleurs, quand soudain, à l’heure de la sieste, les magasins baissent le rideau ; quelques gamins seulement restent dehors, jouent au ballon, et font retentir dans la ville assoupie les cris de leurs exploits.
Comment se croire ailleurs, quand la vie revient avec la nuit, quand tout s’illumine à nouveau, quand les bars servent vino, cerveza et tapas aux clients réveillés.
Comment se croire ailleurs, dans ces églises pleines de dorures, de tabernacles à triple couronne, de statues peintes et non-décapitées, de femmes agenouillées…
Pas de doute, je suis bien en Espagne !
Marc s’arrête quelques jours pour prendre un peu de repos avec des amis venus le visiter. Nous étions partis tôt le matin pour avoir le temps de trinquer et de manger quelques tapas à Pampelune, histoire de fêter nos presque 600 km de marche en duo. Adios, Marc !